Motivation/démotivation. Concrètement comment cela se traduit-il au travail ? Comment décrire des situations de souffrance ou d’ennui liées à la perte de motivation quant à certaines réalités du travail ? Donnons des exemples issus d’accompagnements récents chez DYNAM RH avec des professionnels hommes ou femmes.
Ces exemples fictifs, le sont-ils vraiment ?
- Je suis projeteur en bureau d’étude et j’adore la technique et la création. Malheureusement ma boite se réoriente. Pour réduire les délais d’attente des grands comptes, elle nous réaffecte la production au détriment du prototypage et de l’innovation. Résultat : perte de motivation, colère, ressentiment et maux de tête. En attendant et faute de mieux, chez moi je compense en menant des travaux de recherches sur les véhicules anciens. Mais je crains un Plan de Départ Volontaire.
- Je suis architecte et j’adore travailler les phases amont avec les maitres d’ouvrages et les utilisateurs. Mon agence tourne très bien, mais se contrefiche quasiment du réchauffement climatique. Je prends mes cliques et mes jambes.
- Je suis enseignante en primaire. Comme la plupart de mes collègues, on rapporte du travail à la maison, le soir, le week-end. On nous mobilise sur de l’administratif. Or à en juger, cela ne sert à rien. En plus j’ai deux heures de route matin et soir. J’ai le dos en compote. Moi qui adore courir le semi-marathon. J’en ai plein le dos
- Brasser les données pour en extraire de l’information et prendre les bonnes décisions, voilà qui me plait. Par contre coordonner une équipe et m’occuper des aspects logistiques. Ça, non, plus jamais. J’en pleurerai.
- Je suis travailleuse sociale mais j’aimerais davantage de concret. Aller vers l’artisanat, je suis tentée. Comment l’annoncer à mes parents pour qui, ce serait une régression de retourner vers le bâtiment, alors que mon père d’origine italienne, s’est abimé la santé sur les chantiers.
- Je suis responsable web-marketing. Ça me plaît moins qu’autrefois. Je le reconnais. Je trouve désormais qu’on pousse trop à la vente. Et puis dépanner les collègues, ça va un moment. En période de pleine bourre, je suis sans cesse interrompu.
- Je suis aide-à-domicile, avec un bipper pour me signaler que je dépasse le temps imparti. Comment ne pas prendre le temps d’écouter la dame chez qui je travaille alors qu’elle vient de perdre son mari ?
- Je suis juriste depuis quatre ans, spécialiste des contrats commerciaux. J’aime le droit pour sa rigueur et le service qu’il peut apporter. Cependant, la semaine prochaine, je pars à l’étranger. Je sais qu’il y aura des bakchichs à verser. Je sais aussi que c’est inévitable pour ce genre de transaction. Mais ça heurte mes valeurs. Je me sens écartelé entre mes convictions et ce que l’on me demande.
- J’ai 47 ans, j’adore l’élevage, suivre mes cultures. Je suis exploitant agricole, éleveur. J’ai pris la suite des parents. La traite, matin et soir, dimanche compris. Des prix que je ne peux fixer et des marges qui dégringolent. En plus je souffre du dos, j’ai un corset et je ne vois pas comment je vais tenir.
- Je suis infirmier depuis vingt-cinq ans. J’adore les gestes techniques, et prendre la tension. Mais subir une pression constante, non. Vous en connaissez, vous, des professions, où l’on n’a pas le temps d’aller pisser le matin. Et puis les gens sont si impatients. Plus jamais de remerciements.
Que pensez-vous de tels exemples ? Ils sont fictifs, pourtant ils sont basés sur des faits réels. Ils sont légion dans de trop nombreuses professions, de trop nombreuses organisations, qu’elles soient d’ailleurs publiques ou privées.
Vous-même, ou l’un de vos proches, peut-être êtes-vous témoin de telles situations ? Etes-vous directement concerné ? Ou l’un ou l’une de vos proches ou l’un de vos amis et collègues ?
Est-il pertinent de ne pas réagir au risque de sa santé, de sa relation avec les proches ? Ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur l’adéquation entre ses préférences au travail et la réalité de ce qui y est proposé, vécu ou ressenti ?
Chez DYNAM RH, nous considérons qu’il est essentiel de s’interroger lorsque la satisfaction au travail diminue ou ne se met pas en place.
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